Interview du Père Noël (exclu) "J'ai inventé les marketing services"


Je vous livre ici une interview exclusive du Père Noël, qui pour la première fois nous livre les secrets de sa stratégie de communication/marketing, et qui vaut son pesant d'or... Futurs communicants, soyez attentifs, ce mec-là a inventé plus de choses que beaucoup de patrons d'agences...

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Twitter et le Top 50 des marques


Je vous parlais récemment de Twitter. Aujourd'hui, je voulais partager avec vous un site intéressant, qui recense les 50 marques les plus citées sur Twitter...

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Et si on devenait tous "e-militants" ?

Comme chaque année à l’approche des fêtes, le sujet de la solidarité revient sur le tapis, et les associations rivalisent de stratégies pour se démarquer du brouhaha solidaire. Le week-end dernier c’est le Téléthon qui tentait une fois de plus de voler la vedette à Miss France. 90 107 555 € récoltés, un débat passionné suite à la polémique lancée par Pierre Bergé, et au final, une nécessité toujours plus grandissante de sensibiliser les gens au don, pour aider tour à tour la recherche, l’accompagnement ou la prévention.

Nous n’avons pas tous les moyens de donner tous les jours, à toutes les associations ou ONG que l’on croise. Mais ce que l’on oublie parfois de dire, c’est qu’il est nécessaire de donner, mais pas que financièrement. La solidarité passe aussi par le don de soi, en temps par exemple. Si ces organisations existent, c’est souvent par la force et la volonté de nombreux bénévoles. Pourtant, tout le monde ne peut se prévaloir d’avoir une fenêtre d’expression en prime time à la télévision : il faut pour les autres trouver un moyen original de relayer son message et de toucher leurs cibles.

La Ligue nationale contre le cancer innove, et fait appel à la communauté des internautes, des bloggeurs et autres influenceurs du web pour porter haut son message. En d’autres termes, en nous transformant tous en e-militants.

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[Vintage pépite] Jersey Paul Fourticq : Il était une fois les pubs sexistes




La scène se passe dans un salon on ne peut plus ancré dans les 70's. Crépi, tapis vert à poils longs, table en plexi, fougère (!), et surtout des têtes que seules les personnes ayant vécu leurs belles années sous Pompidou peuvent avoir croisé.

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Les marques (françaises) préférées des Français

 

Voilà une petite enquête intéressante sur les Français et les marques. Il s'agit du baromètre image Posternak Margerit (une agence située en face de chez Régine), réalisé en partenariat avec l'IPSOS*, qui permet selon eux "de suivre l’image des grandes entreprises françaises". À titre perso, j'aime quand on donne la parole aux gens, et j'aime encore plus quand on en apprend quelque chose qui prend tout le monde de court. Et là ça tombe bien, il me semble que c'est le cas...

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Twitter : pour quoi et pour qui ?


Twitter prend de plus en plus de sens sur Internet aujourd'hui. L'Ifop nous apprend par cette étude que 28 % des internautes français connaissent Twitter. Le développement de sa notoriété est énorme : l’année dernière, seuls 4% le connaissaient.

Moi-même il y a six mois, je ne voyais pas l'intérêt d'un service se contentant de proposer l'équivalent d'un "statut" Facebook. Car c'est comme ça que l'on nous présentait Twitter à l'époque, ne sachant pas vraiment quels autres arguments avancer...

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[Vintage pépite] Volkswagen Beetle, Ooh ya !

Aujourd'hui j'inaugure une nouvelle catégorie sur ce blog : les "Vintage pépites" du jour. Le principe ? une pub "pépite", trouvée parmi les innombrables campagnes décalées dont le web regorge, mais dont on n'a pas encore parlé à outrance dans la blogosphère... Si vous en trouvez qui valent le coup, n'hésitez pas à me les envoyer !



Celle que je vous propose ici me particulièrement marrer, et c'est avec beaucoup de plaisir que je la partage avec vous. Il s'agit d'une pub pour la Volkswagen New Beetle, sortie en 1998 au Royaume-Uni (d'ailleurs, il n'y a que là-bas que l'on pouvait oser pareille création...). Elle met en scène l'archétype de l'acteur (à moustache) porno allemand des 70's (enfin, j'imagine) découvrant le sex-appeal de la nouvelle voiture du peuple.

L'accroche de ce spot est excellente : "Luckily, certain German exports have improved since the 70's", ce qui donne en Français : "Par chance certains exports allemands ont évolué depuis les années 70".
Vraiment pépite...

I like : l'expo "Sculpture Photographie, un horizon commun"

   

Pour une fois, je ne vais pas vous parler d'une pub ou de la dernière idée qui tue en matière de communication de marque. Non. Je vais vous parler d'une autre forme de communication, qui dispose de lettres de noblesse que nous, communiquants ou "pubeux-friendly" ne sommes pas prêts d'être gratifiés.

En cette banale journée d'automne, je me suis rendu au Domaine de Sceaux dans l'unique objectif de m'aérer la tête après une semaine on ne peut plus chargée (plaignez-moi, j'aime ça). Le topo est rapide : joli petit parc avec un joli petit château (et tout près, une jolie petite terrasse proposant crêpes, gaufres et autres délectations de fin d'après-midi (là c'est bon, vous n'avez plus besoin de me plaindre...).
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(La main de) Thierry Henry déchaîne les passions sur le Net


Je ne reviendrai pas sur le match de mercredi soir, si ce n’est sur le désormais fameux incident dit de « la main de Dieu » , qui a frisé l’incident diplomatique. Ce qui retient mon attention n’est pas tant la reprise (évidente) par tous les médias de l’affaire de la main de Thierry Henry, mais plutôt le déferlement de messages d’indignation (souvent), de soulagement (souvent aussi) ou de honte (parfois), en tout cas du côté des utilisateurs français de Facebook.

Sur Twitter les tags « Henry », « handball » et « cheat » sont rapidement devenus les plus sollicités dans le moteur de recherche.

Ce qui est carrément hallucinant, c’est de voir à quel point cette main a rapidement scindé les médias sociaux en deux : côté Irlandais, on a vu en moins d’une heure le groupe « We Irish hate Thierry Henry (the Cheat) » dépasser les 17 000 fans. À l’heure où je vous écris, il dépasse les 85 000 fans ! Côté Français, on compte déjà plus de 63 000 fans de « La main de Thierry Henry »...

Les Irlandais se lâchent, et l'on ne compte plus les montages photos autour de leur nouvelle tête de Turc. Des parodies de chansons font aussi leur apparition un peu partout sur la toile : « Cheat it » au lieu de « Beat it » de Michael Jackson, ou encore « I hate Henry » sur l'air de « Take on me » de A-Ha. Et visiblement, ce n'est que le début... Le dernier succès du web n'est autre que le jeu-de-main, jeu vidéo en ligne dont l'objectif et de marquer le plus de buts, de la main, évidemment...

Bref, autant de buzz en un seul match de foot, cela relève du cas d’école !
En bonus, voici la reprise de "l'affaire de la main" par Yann Barthès...

[Pub du jour] L'égalité des chances vue par la LICRA



La Licra (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) lance une nouvelle campagne visant à dénoncer les discriminations raciales, et lutter contre la banalisation du racisme. La créa est signée Publicis Conseil et sortira en décembre prochain en affichage. L'idée : dénoncer les discriminations à l’emploi à travers trois visuels de Yann Robert.

Pour une fois, on soulignera le courage de l'agence de vouloir dépasser le politiquement correct...

Nicolas Bordas ou la soirée qui tue



Ça commence par une affinité de fait. Nicolas Bordas (patron de TBWA\France et président de l'AACC) et moi, on partage le même prénom. D’emblée il marque des points. À son invitation, je me rends donc mercredi 28 octobre au Musée Maillol dans le 7e, pour le lancement de son livre L’Idée qui Tue.

En arrivant, plusieurs panneaux font honneur à quelques-unes de ces killer-ideas dont l’auteur fait mention dans son livre. Chacun fait le tour des lieux, espérant croiser une connaissance, ou à des fins de networking professionnel, sans jamais perdre de vue le buffet qui nous nargue au fond dans la salle principale.

Au bout de quelques temps, un mouvement de masse se dirige vers le buffet la salle du fond. Un courageux a dû montrer la voie en demandant sa première coupe de champagne. A cet instant, on se rend compte que cette soirée, c’est the place to be ce soir-là. Tout le gratin (gratiné) de la pub et de la blogosphère française est présent.

Nicolas Bordas prend la parole, et d’emblée avertit l’audience : « si vous pensez assister au lancement d’un livre, vous vous trompez. Vraiment. Si vous êtes ici, c’est pour assister au lancement d’une idée, dont le livre est le média, le canal de diffusion ». OK, le ton est donné.

Notre hôte se lance en préambule dans des remerciements à ceux qui ont permis que ce livre existe. Puis, balayant du regard la salle, il salue certains de ceux qui lui ont fait honneur en répondant présent à son invitation. À ce moment, on découvre la présence de Jean-Marie Dru, et de l’ensemble de l’état major de TBWA, Daniel Morel, CEO de Wunderman, des pontes de chez Ogilvy et autres agences renommées. François Kermoal, Directeur de la rédaction de Stratégies est présent également, mais ceux qui attirent les convoitises sont surtout les bloggeurs : Cyril Attias et Grégory Pouy sont là (parmi d’autres), et on les a reconnu !

L’auteur poursuit son discours en nous résumant les grandes parties de son livre. D’ailleurs, il s’y emploie « de façon à ce que les personnes présentes puissent parler du livre sans l’avoir lu » (On est dans la comm ou on l’est pas !).

En fait, Nicolas Bordas partage la tête d’affiche de la soirée avec Serge Poliakoff (non, ce n’est pas le père de la marque de Vodka éponyme), exposé en ce moment au musée, et que certains confondent avec le vieil homme debout derrière le stand de l’éditeur, Eyrolles, où des piles de livres attendent de trouver preneur. En même temps, l’homme en question est stationné juste devant un énorme écriteau avec le nom de l’artiste écrit en capitales…

Au tour du buffet de voler la vedette à Bordas. C’est à ça qu’on voit si un éditeur croit en un livre ou non. Pour le coup, ils doivent être confiants, puisque l’ensemble du buffet (champagne compris) est signé Lenôtre. Non, je ne vous ferais pas l'affront de rentrer plus dans les détails…

En tout cas, muni de ma coupe de champagne, je partais à la rencontre de tous ces inconnus ou de ces intouchables, tentant de faire connaissance, avec parfois l'espoir d’échanger des cartes de visite. Malgré mon entrain, il faut reconnaître qu’à plusieurs reprises je me demandais pourquoi diable on ne peut pas tagguer les gens dans la vraie vie, comme sur FB : ça nous permettrait au moins de savoir à qui l’on s’adresse, qui on vient de bousculer par inadvertance, et surtout, qui on devrait absolument accoster parce qu’il ou elle le vaut bien.
 
Une fois les mondanités sur le point de s’essouffler,  il fut temps pour moi de me saisir de mes 18 euros pour aller voir Serge Poliakoff (le mec derrière le stand, dont personne ne connaît le vrai nom, du coup) pour lui demander un exemplaire de L’idée qui tue.

Ça y est, je peux aller voir Nicolas Bordas et lui demander une dédicace (on est aussi là pour ça…). À ce moment, j’entends un courageux risquer une vanne (je vous jure, elle est pas de moi) : « C’est drôle de sortir un bouquin aux éditions Eyrolles quand on s’appelle Bordas ! » Personne ne relève ; tant mieux.

Quoiqu’il en soit, c’est agréable et surprenant de voir le patron de TBWA ouvert, attentif, accessible. On comprend alors que tous les influents de la pub ne sont pas forcément tous arrogants et auto centrés. « Peut-être qu’on aura l’occasion de se recroiser un jour ? » Ce sera avec plaisir. En attendant je vais m’atteler à la lecture du fameux bouquin (et je vous tiens au courant !)…

[Pub du jour] Apple attaque (déjà) Windows 7



Apple n'aura pas attendu longtemps (c'est le moins que l'on puisse dire) pour répondre à la sortie du nouveau système d'exploitation de Microsoft Windows 7. Étant moi-même (heureux) possesseur de Mac, je ne peux qu'aimer cette saga...

En bonus, je vous recommande d'aller voir ce second spot : ici

[Pub du jour] Les histoires extraordinaires de Canal+

  
Pub du jour, bonjour !



Celle-ci, signée BETC Euro RSCG pour Canal+, est particulièrement créative dans le registre "pub à grand spectacle", et a le mérite de bien servir le message que souhaite passer la marque. Ce spot, qui réinvente le vaudeville sauce Canal, a été diffusé à la télévision du 27 septembre au 17 octobre.

Ici, rien que pour vos yeux en version longue...
Je vous laisse juger... et réagir !

Aubade ou la séduction en 100 leçons


Aubade a marqué les esprits depuis des années avec ses "leçons de séduction" (probablement que la marque a causé au passage quelques accrochages en voiture). Forcément, quand on en arrive à la 100e leçon, ça mérite le détour.

La saga créée en 1992, est déclinée depuis 17 ans selon un même principe : montrer en gros plan un corps de femme sublimé par une photo prise en noir et blanc associé à un cartouche complice de conseil séduction.

Dévoilée le 24 septembre dernier, la 100e leçon a été l'occasion pour Aubade de penser un véritable dispositif anniversaire. Ainsi, 100 exemplaires d’une sérigraphie grand format numérotée et signée peuvent être gagnés par le biais d’un tirage au sort. En parallèle, la marque édite un concept book collector (100 exemplaires) vendu depuis le 25 septembre en exclusivité à la librairie du Palais de Tokyo. Tout cela au profit de Sidaction. Enfin, un autre ouvrage, “Leçon de séduction n°100" sera édité à 15 000 exemplaires, et disponible dans toutes les librairies de France.

Pour l'occasion, je vous invite à jeter un œil à la saga complète ainsi qu'au site dédié à la leçon N°100. Et pour parfaire votre culture Aubade, allez jeter un oeil à l'interview d'Aurélie Couvret (responsable communication de la marque) par Grégory Pouy. Enjoy !

Quoi de neuf à la rentrée ?

La rentrée est un moment important de l'année. En marge des cartables d'écoliers et du sursaut de ventes de BN pour la récré, c'est aussi un temps fort pour les marques. Et cette année n'aura pas dérogé à la règle.

  • IDENTITÉ VISUELLE
Du côté de l'identité visuelle, on notera des évolutions du côté d'Airfrance (et non plus Air France), dont Stratégies à récemment salué par le Grand Prix Stratégies du design 2009 (Brand Image - Desgrippes & Laga).

L'arlésienne du lot se trouve chez les mousquetaires, sont on a appris la refonte de leur logo en janvier 2009 (!) sans pour autant que leur communication ni leurs points de vente n'en fassent usage pour le moment...

Plus discrète, l'évolution du logo de Direct Assurance (vu à la TV !) : ça casse pas des briques, mais c'est signé W&Cie. Boursorama fait également évoluer son logo, sans grand succès non plus selon moi.
Catégorie anniversaire, option Botox, on retrouve Audi, qui pour son centenaire donne du relief à ses anneaux, et fait migrer le nom du milieu vers la gauche. Moins flagrant que l'évolution radicale du logo Citroën, mais cohérent avec l'esprit de la marque allemande.


  • SIGNATURES DE MARQUES
Il n'y a pas si longtemps, je vous parlais de Renault, qui arbore fièrement depuis peu sa nouvelle signature "Drive the Change". La marque n'est pas seule à se trouver un nouveau slogan.

Personne n'a pu passer à côté de la nouvelle signature de Carrefour : "Le positif est de retour", en référence au célèbre "Avec Carrefour je positive", abandonné il y a quelques temps pour "Mieux consommer" puis "La qualité pour tous". En période de crise, c'est bien connu, il faut rassurer...

Sony, et la joint-venture Sony Ericsson viennent d'adopter toutes deux la nouvelle signature "make.believe". Selon Sony, cette nouvelle signature traduit par un slogan unique leur "volonté commune d’apporter toujours plus de divertissement aux consommateurs". Merci pour la précision.

  • CHANGEMENT INTÉGRAL
Et dans le rayon on change tout et on recommence, deux acteurs de poids ont changé de nom. Ainsi Vediorbis est devenu Randstad, et AGF est passé sous la bannière Allianz.

Voilà pour le cru "rentrée 2009"... J'ai certainement oublié quelques marques. Si c'est le cas, laissez moi un commentaire, et je rectifierai !

Crédits images : Creads.org

Vive le luxe (et les yaourts) ! Classement Interbrand 2009


Interbrand a récemment publié la version 2009 de son classement annuel des "Best Global Brands", basé sur la valeur (en milliards de $) des plus grandes marques au monde.

Chaque année le classement évolue, avec son lot de réjouissances ou de déceptions. En 2009, les 100 meilleures marques ont collectivement perdu de leur aura : leur valeur cumulée n'atteint plus que... 1.158 milliards de dollars. Comme le faisait remarquer La Tribune dans son article titré "un Coca vaut 20 Moët et Chandon !", les adorateurs de "No Logo", ce livre qui annonçait un peu vite la mort des marques, n'ont qu'à ranger leurs couteaux, leur combat étant cette année encore loin d'être gagné.

Et oh ! surprise, ce sont les Américains, champions du marketing, qui trustent la tête du classement, avec Coca-Cola en indéboulonnable premier, suivi d'IBM et de Microsoft, deux petites PME que personne ne connaît... Ce podium de marques vaut à lui seul 186 milliards de dollars, quand même.

Évidemment, cette année les plus grosses variations à la baisse sont subies par UBS, Citi, Harley Davidson, American Express, Morgan Stanley et HSBC (pas besoin de vous expliquer pouquoi). Les plus fortes progressions par rapport au classement Interbrand de l’année dernière sont Google (+25%), Amazon (+22%), Zara (+14%), Nestlé (+13%) et Apple (+12%).

La première marque française arrive en 16e position, il s'agit de Louis Vuitton. Viennent ensuite L'Oréal en 44e position (parce que la marque le vaut bien), Axa en 53e, Chanel et Danone en 59e et 60e, Hermès en 70e, Moët & Chandon en 82e, et enfin Lancôme en 91e position. Pour résumer, heureusement qu'en France on s'y connaît en Luxe et en yaourts...

En ce qui concerne la représentativité des pays dans ce classement, ça donne :

1. USA (50 marques représentées)
2. Allemagne (11)
3. Japon (7)
4. France (7)
5. Royaume-Uni (4)
6. Italie (4)
    Sont aussi représentés dans le tableau la Suisse, la Finlande, le Canada, la Corée, la Suède, l'Italie et l'Espagne. La Chine et l'Inde en sont absents, mais pour combien de temps encore ?

    L'autoroute de l'information

    ...ne passe pas encore dans toutes les chaumières du pays.


    Les Deschiens, internet

    Coup de gueule du jour : Paris, c'est pas la France ! L'autoroute de l'information (l'Internet mondial !) ne passe pas encore dans toutes les bourgades reculées du pays, et certains sont encore coupés de tout ce qu'Internet nous a amené ces dernières années : non, Facebook, Twitter et même Google ne sont pas des choses évidentes pour tout le monde (spéciale dédicace à mes parents qui se battent encore avec le mange-disque numérique, aka le lecteur DVD, et ne sont pas prêts de comprendre Hadopi 2).

    Ce billet, outre la possibilité qu'il m'offre de partager avec vous une vidéo que j'aime bien, c'est aussi un appel à tous ceux qui font parfois trop vite le saut vers le "tout-internet". Même si je ne suis pas de ceux qui prônent le 360 à tout va (bien au contraire), je me demande si dans un avenir très proche, certaines marques ne risquent pas tout bonnement se couper d'une partie de la population, à vouloir concentrer l'ensemble de leur plan média sur le CPM ou ou le CPA... Là, je ne parle pas de mes parents pour qui Internet est avant tout synonyme de méchants pirates qui vont mettre à sac leur Windows Vista édition famille, mais de tous ceux qui, parce qu'ils habitent Boudieu-le-Villain, n'ont pas accès à autre chose qu'un modem 56k prêté par la Maison communale. Il est difficile de savoir exactement combien de foyers sont privés de Cdiscount, de télédéclaration des impôts, de campagnes de fidélisation offrant -15% sur le deuxième pull acheté, de la redif des Desperate sur M6 Replay et tant d'autres choses. Pensons à eux, qui n'ont que JCDecaux (et encore), leur boîte aux lettres et un poste TV récalcitrant à la TNT pour seuls moyens d'accéder à la communication des marques. Certains les traiteront de chanceux, eux qui ne subissent pas des milliers d'agressions publicitaires quotidiennes (ils ont sans doute un peu raison). Mais d'autres y verront aussi une forme d'inégalité qui mérite qu'on se penche sur la question.

    Peut-être que ça paraît absurde écrit comme ça, mais la réalité pour beaucoup de gens est loin d'être celle des grandes agglomérations, qui prochainement vont accéder à la fibre optique...

    D'après le Ministère de l'écologie, de l’énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire (et tellement plus encore), le taux de pénétration du haut-débit en France, de l'ordre de 22% de la population ou de 60% des foyers, est supérieur à la moyenne européenne, située aux alentours de 20% de la population (source : JO AN du 29/04/2008). En gros, on n'est pas les moins bons, mais il reste du chemin à faire. Le processus est néanmoins déjà bien entamé. Ainsi, sur le site des Assises du Numérique 2009, Gabrielle Gauthey, Présidente d'Alliance TICS dit : "Le numérique est devenu, pour nos concitoyens, aussi important que l’eau ou l’électricité. Dès lors, il n’est plus possible d’envisager une politique d’aménagement du territoire sans volet numérique." A la bonne heure. ON notera tout de même qu'en 2008, 700 000 foyers se situaient dans ce qu'on appelle les "zones blanches" de l'ADSL...

    Quoiqu'il en soit, avant que le fin fond des Pyrénées françaises ne soit intégralement relié à la Toile où que les "papy-boomers" n'aient pu affronter leurs appréhensions, nous avons encore le temps de penser la communication pour tous, sans discrimination d'âge, d'accès à l'information ou de territoire, avant de consacrer le tout numérique all inclusive qui en excite plus d'un...

    Vive l'ORTF, vive les P.T.T., vive la République !

    La RATP au second degré

    La RATP fête cette année ses 60 ans. Pour l'occasion, elle s'est offerte une jolie campagne d'affichage teintée d'un brin d'auto-dérision (hélas visible seulement par les franciliens). Et pour ceux qui n'ont pas eu la chance de voir l'expo à côté de Beaubourg, je vous recommande d'aller voir la partie "60 ans d'histoires en commun" sur le site de la marque : certains clichés valent le détour !
    http://www.ratp.fr/

    Et si on imprimait Internet ?

    ...et bien ça donnerait quelque chose comme ça :


    On doit ces créas à CreativeCloud, un blog proposé par Cartridge Save, une entreprise anglaise qui vend des cartouches d'encre en ligne...

    Belle initiative, pour le moins parlante, qui m'aura au moins appris que si l'un d'entre nous s'ennuie vraiment à mourir et qu'il entreprend de lire l'Internet mondial (vous savez, le truc avec les trois "w"...), ça lui prendra 57 000 années, en lisant 24h/24, 7 jours/7 (bon, je l'accorde, faut vraiment, mais vraiment s'ennuyer à mourir !).

    Les créas valent le détour, et je vous invite à faire un tour ici pour en voir plus...

    "Baby Boom Renault" ou la plus importante campagne d'affichage de France


    L'actualité de la marque au losange est pour le moins chargé en ce mois de septembre...

    Quelques jours avant de dévoiler sa nouvelle signature "Drive the Change", le constructeur automobile lançait lundi 7 septembre sa campagne de rentrée. Jusque là rien d'exceptionnel, si ce n'est que le dispositif conçu par Publicis Dialog se veut tout bonnement la plus importante campagne d'affichage réalisée par un annonceur en France.

    L'agence média OMD a en effet réservé quelque 184 437 panneaux en 4X3, affichage urbain, supermarchés, et gares. Pour cela il aura fallu mobiliser tous les acteurs du secteur, à savoir pour ne citer qu'eux, Avenir, Clear Channel, JC Decaux, Médiatransports, CBS Outdoor…

    Ce plan média hors normes représente une part de voix variant entre 20 et 30 % selon les zones d’exposition. Du jamais vu donc...

    Renault justifie un tel déploiement par l’ampleur de la gamme qu’elle souhaite mettre en avant. La marque a commercialisé 18 modèles en moins de trois ans. Pour promouvoir ces véhicules récents, les créations de Publicis Dialog jouent sur la jeunesse et mettent en scène une analogie qui présente les véhicules de sa gamme comme ses enfants (Mégane 11 mois, Scénic 4 mois….) et annonce le « Baby Boom Renault ».

    Chacun se fera son avis (la campagne passe difficilement inaperçue vous l'aurez compris), mais le registre "bébés" semble mieux réussir en termes d'impact à Renault que le dernier opus de la saga Evian Live Young... C'est parce qu'un bébé c'est mignon que la ficelle continue de fonctionner ? Faut croire !

    Quoiqu'il en soit, Renault aura financé cette gigantesque campagne en rognant sur certains autres médias (sans pour autant les abandonner), ce qui lui permet de justifier d'un coût équivalent au dispositif déployé en septembre 2008. La campagne est également relayée en presse, sur Internet, et via des spots de 25 secondes en TV. Le tout complété par une opération portes ouvertes dans le réseau du constructeur.

    Au final, nous avons là une campagne qui aura le mérite de générer un impact certain sur l'ensemble du territoire, tout en contenant les coûts par un déploiement astucieux de ces derniers sur les différents supports utilisés. En termes d'image et de compréhension du message, pas de doute, la marque marque des points (quoique). Reste à savoir si cela permettra d'écouler quelques voitures en plus. Espérons-le en tout cas !

    Renault, Drive the change



    C'est à l'occasion du Salon de l'automobile de Francfort que Renault a révélé sa nouvelle signature de marque : « Drive the Change » (dans sa version française : « Changeons de vie. Changeons l'automobile »).

    Cette signature signée Publicis Conseil exprime la volonté de la marque d'être «le pionnier de la mobilité durable pour tous», via notamment de nouvelles générations de moteurs à faibles émissions de CO2 et le programme « Zéro émission », symbolisé par la présentation de quatre concepts électriques à voir ici. Stephen Norman, directeur marketing de Renault, se donne «1000 jours (date à laquelle seront lancés en série les premiers modèles électriques de la marque NDLR) pour installer cette signature» (interview Les Echos).

    La campagne de lancement est visible depuis aujourd’hui sur le web via un film de marque de 2 minutes qui sera décliné à des formats publicitaires TV classiques. Si ce film traduit bien l'ambition de la marque, le côté "on va changer le monde" ne manquera pas d'en irriter quelques-uns... Le discours a au moins le mérite de se démarquer de la concurrence !

    Pour plus d'infos sur cette nouvelle signature, le mieux est encore d'écouter Stephen Norman, le directeur marketing monde de Renault, s'exprimer sur le sujet dans une vidéo signée Les Echos.

    Pour rappel, les précédentes signatures de Renault, qui travaille avec Publicis depuis 1963, étaient «Des voitures à vivre» (1985) et «Créateur d'automobiles» (2000) qui avait disparu des supports de communication de la marque depuis quelques mois.

    Sources : Media.Renault.com, Stratégies.fr, CB News

    La lubie des médias sociaux



    Parfois c'est à se demander si on n'en fait pas trop sur les médias sociaux. Parfois au contraire, on n'en dit pas assez, laissant planer un doute sur l'efficacité voire même l'intérêt d'un Facebook ou d'un Twitter. Si pour le premier le chiffre astronomique des 300 millions d'utilisateurs récemment annoncé semble prouver que de plus en plus de personnes se prennent au jeu de la vie sociale online (avec tout son lot de déballages plus ou moins personnels, plus ou moins intéressants, et loin d'être essentiels), le micro-blogging à la Twitter ou d'autres effigies du 2.0 ont encore du chemin à faire pour devenir aussi indispensables qu'un numéro de Sécu... Quoique.

    Du coup, beaucoup de marketers en tout genre font et défont chacun à leur tour des analyses sur ce phénomène, et les présentations, vidéos et articles pullulent pour appuyer les avis (pour le moins variés) sur le sujet.

    La vidéo que je vous propose aujourd'hui n'est pas de celles qui nous ennuient comme il en existe beaucoup sur la toile. Je vous laisse en juger par vous-mêmes. Le titre "Is social media a fad?" se traduit pour les non anglophones : "Les médias sociaux ne sont-ils qu'une lubie ?".

    On parle bien ici d'une révolution. Les chiffres annoncés dans le clip (source www.socialnomics.com) sont effarants : à titre de comparaison, pour atteindre 50 millions d'utilisateurs, il aura fallu 38 ans pour la radio, 13 ans pour la TV, 4 ans pour Internet, 3 pour l'iPod... et Facebook a réussi à recenser 100 millions d'utilisateurs en seulement 9 mois !

    Je vous laisse découvrir dans la vidéo d'autres chiffres tout aussi saisissants, qu'il s'agisse de YouTube, Wikipédia ou des nouveaux usages mobiles, en passant (of course) par l'incontournable Google.

    PS : vous lisez un post de l'un des 200 000 000 de blogs existants dans le monde. Merci :)

    Agence/annonceur : je t'aime moi non plus



    Voilà une vidéo assez parlante et plutôt drôle sur la relation agence/annonceur. L'idée est simple : transposer des situations de travail dans lesquelles beaucoup se reconnaîtront dans la vie de tous les jours.

    Incroyablement juste (et un brin ironique) la vidéo raconte ce qu'est devenu le lot quotidien de la plupart des personnes travaillant dans la communication aujourd'hui.

    "Je t'aime moi non plus", mais surtout, "j'adore ce que tu fais, mais j'ai pas le budg' pour"... Enjoy !

    Source

    De retour !


    Enfin ! Après quelques semaines d'absence remarquée, je vous livre ici une nouvelle version de Z-Factory. Nouveau design, nouvelles fonctionnalités, et toujours l'envie de vous faire partager le meilleur et le pire de la comm, de la pub et du marketing...

    En attendant, je vous invite à participer au contenu de ce blog, soit en me soumettant les infos que vous souhaitez voir apparaître ici, ou en laissant un petit commentaire dans les posts présents et à venir.

    Au passage, n'hésitez pas à en parler autour de vous : vous pouvez dorénavant partager les posts qui vous intéressent en un seul clic (voir "partager cet article" en bas de chaque billet).
    Vous pouvez même suivre en direct le Twitter Z-Factory, en haut à droite du blog !

    Quant à moi, il ne me reste plus qu'à me remettre à écrire ;-)

    Audi vs. BMW : la pub (s’)amuse, les fans aussi

    Utiliser son concurrent principal dans une pub n’est pas nouveau. Le truc là-dedans, c’est en général de démontrer que l’on est mieux que le concurrent (en France, c’est E.Leclerc qui est le plus coutumier du fait) et si possible de le tourner en ridicule. D’autres pays pratiquent cet art depuis plus longtemps que nous. Le cas Pepsi vs. Coca-Cola aux USA est probablement un des meilleurs exemples, et le résultat est souvent beaucoup plus intéressant et drôle que les spots qui tentent de montrer qui est le moins cher des hypers…

    Ce qui m’amène à partager avec vous une « joute publicitaire » entre Audi et BMW qui se déroule à Santa Monica (QG de l’agence Juggernaut Advertising qui officie pour BMW).

    Tout a commencé avec Audi, qui sur son affiche présentant la nouvelle A4, prend les passants à partie avec pour accroche : « A toi de jouer BMW ! »… La marque réplique en affichant sa nouvelle M3, et en signant « Echec et mat ». belle opération de communication, que se soit pour l’une ou l’autre marque. Mais ça ne s’arrête pas là ! A la demande de la marque (!) les fans d’Audi s’en sont mêlés, se livrant sur internet à un concours de vannes destiné à imaginer la meilleure répartie en guise de réplique à BMW. Je vous renvoie vers la page Facebook d'Audi USA pour découvrir quelques unes des idées qui ont été imaginées… Perso, la plus drôle selon moi est celle-ci.

    Rarement une publicité n’aura su rallier à son concept autant de fans au point que ces derniers prennent le relais des publicitaires… Joli coup.

    Pour info, Audi et BMW n’en sont pas à leurs premiers coups bas l’un envers l’autre. En voici la preuve (avec en surprise à l'époque, Subaru qui s'était invité dans la partie) :














    Source :
    http://news
    .caradisiac.com et http://www.autoblog.com

    A voir également : la vidéo de l'installation de la réponse BMW.

    Les Lapins Crétins de retour (en Renault Grand Scénic)

    Selon moi, l’automobile est certainement l’un des secteurs où la publicité est la plus créative. La concurrence oblige-t-elle plus que dans d’autres secteurs à sortit du lot ? Peut-être. Parfois aussi parce qu’il faut être vraiment talentueux pour vendre une voiture qui n’a rien pour elle (les exemples sont trop nombreux pour que je me risque à élaborer un début de liste…).

    Plusieurs des articles sur ce blog font état de campagnes pour des marques automobiles. Ce n’est pas que pour donner raison à mon propos ci-dessus, mais aussi parce que la voiture, c’est mon côté beauf à moi (le foot c’est pas mon truc, fallait bien compenser).

    C’est donc avec plaisir que je participe au buzz qui sévit depuis quelques jours sur la Toile au sujet du dispositif web pour le nouveau Grand Scénic de Renault. L’enjeu est de taille pour le renouvellement de ce best-seller : il doit ni plus ni moins retrouver la première place en Europe sur le segment des monospaces compacts !

    Après avoir fait adopter le nouveau Kangoo par la famille Simpson (voir ici le film en version 60s.), Publicis a eu l’idée de faire appel à Ubisoft et aux célèbres Lapins Crétins pour tester le nouveau modèle. Le résultat est assez drôle. Le Scénic passe sept tests « crétins », qui montrent de façon originale tous les « plus » de ce modèle par rapport à la concurrence.

    Olivier Desmettre et Fabrice Delacourt, Directeurs de Création pour Renault France racontent: 'Renault nous a offert un vrai moment de bonheur en nous suivant sur ce projet. Ce fut une réelle opportunité pour développer une création totalement loufoque tout en restant au service d'une réelle démonstration produit. Et nous espérons que ce sera une récréation pour tous les publics'… (Autoplus.fr)

    Mission accomplie.

    Je vous propose l'un des 7 tests crétins. Les autres sont tout aussi drôles, et je vous invite à les voir sur le site dédié...

    Métro, boulot, Morteau. Fallait oser...

    Voici une nouvelle pub qui entre dans la catégorie « les pubs du métro qui font mal », option terroir… L’Association de Défense et de Promotion des Charcuteries & Salaisons IGP de Franche-Comté (j’invente rien) a décidé de se payer Paris pour relancer la saucisse. Résultat, une accroche "Métro, boulot, Morteau", du plus bel effet… Je vous laisse juger par vous-mêmes !

    Le dispositif a été mis en place à l’occasion du dernier salon de l’agriculture il y a quelques semaines. Le moins que l’on puisse dire, c'est qu’ils ont joué leur idée à fond !

    En bonus, une photo des ambassadrices de la saucisse... A mon avis avec de pareils t-shirts, ils ont du avoir quelques visiteurs sur leur stand.

    Plus d’infos sur le dispositif ici, et si jamais ça vous tente, allez faire un tour sur le site de la saucisse de Morteau...

    Source : http://www.kabouing.com/blog

    Demain, le web social et moi

    Voici un slideshare intéressant sur l'avenir des réseaux sociaux. L'auteur est consultante en nouvelles technologies et réseaux sociaux, plutôt du genre calée sur le web d'aujourd'hui et de demain...

    Un beau panorama de l'utilisation que nous ferons bientôt du web, que ce soit au bureau pour discuter de l'avancement d'un projet, ou pour commenter les phrases cultes de Philippe Manoeuvre en visionnant en direct les derniers rebondissements de la "Nouvelle Star"...Convergence est le mot qui défini le mieux semble-t-il, l'internet de demain. Que ce soit par sa capacité à s'immiscer dans notre quotidien en se glissant dans notre poche (rien de pervers, c'est juste que le net se consulte de plus en plus depuis les terminaux mobiles, iPhone et Blackberry en première ligne) ou par l'hyperconnectivité dont nous faisons preuve en racontant notre vie à tout va (Twitter et Tête de Livre pour ne citer qu'eux).

    Ainsi, internet nous ressemble de plus en plus, et se repose chaque jour davantage sur ces trois piliers qui sont notre identité, nos contacts, et ce que nous faisons. Les communautés sont reines (Google Friend Connect en est un bon exemple) et tendent vers une interopérabilité de nos identités. En clair, cela revient à dire qu'à terme on peut envisager qu'une seule et même identité nous permettra via un seul et même login, de se connecter à l'ensemble de nos données, communautés, centres d'intérêts et sources d'information. Demain l'e-commerce se mutera en force de vente affinitaire (on nous proposera les contenus que nos communautés ont apprécié/acheté/évalué), visant à toujours correspondre plus à nos modes de vies et donc à nos attentes.

    La stratégie Google est-elle donc définitivement le modèle de demain comme le sous-entend Charlene Li ? On peut le penser. N'oublions pas cependant qu'Internet à 20 ans à peine, que Google n'existe que depuis 1998, et que rien n'est figé sur la Toile. Quoiqu'il en soit, les réseaux sociaux vont prendre encore davantage de place dans nos vies. Si parallèlement à cela internet arrive à faire en sorte que chacun fédère l'ensemble de ses identités web en une seule, gageons que l'on sera entrés dans une nouvelle ère, qui laisse entrevoir une nouvelle forme de communication entre les personnes, mais également avec les annonceurs...

    Quand le viral parodie le viral

    On ne décide pas de la viralité d’une vidéo, je ne me lasserai sans doute jamais de le dire… La viralité est quelque chose d’impalpable, et aucune règle ne peut définir ce qui fait qu’un internaute va faire circuler une vidéo à ses amis, ou pas. Il faut un minimum d’intérêt pour que l’on décide d’encombrer la boîte mail de son voisin de bureau en lui prenant 2 minutes de son précieux temps (faut pas oublier que lui aussi à un profil Facebook à mettre à jour !).

    Une fois n’est pas coutume, j’ai une de vidéo virale sympa à vous soumettre, qui met en scène la nouvelle Mini Clubman. Pas parce qu’elle est drôle (ça aussi c’est subjectif). Plutôt parce qu’elle tente de surprendre en se moquant de la viralité elle-même. Pour le reste, je vous laisse jeter un œil :



    Alors ? Fake ou pas fake ? la réponse est évidente. En tout cas j’aime bien la réaction des gars qui conduisent… La réussite ici est d’avoir su « travailler » la viralité en jouant sur les codes habituels (vidéo amateur, etc.) pour mieux les casser. Exemple à suivre (sans l'imiter !).

    Au fait, si c'est viral, les antibiotiques ça sert à rien.
    Juste pour le plaisir, voici une autre vidéo assez parlante...

    La pub du jour... Cantona vs. Renault Laguna

    Tout est dans le titre... Ce spot où Cantona tient la vedette est diffusé à partir d'aujourd'hui en France et au Royaume-Uni, et vise à relancer les ventes de la dernière génération de Laguna (je vous mets la version anglaise, l'accent est inimitable)...



    Petite précision importante : Renault précise dans un communiqué que cette campagne est moins coûteuse qu'une campagne TV classique. Principalement diffusée en deuxième et troisième parties de soirée pour toucher les CSP+, sur des écrans et des programmes en affinité avec leurs habitudes. Un important dispositif internet permet par ailleurs de maximiser son impact, tout en réduisant le coût des achats médias. La crise, toujours la crise...

    La démarche consistant à revenir à de l'infomercial TV pour vendre de la bagnole a quelque chose d'intéressant (tendance en vogue, à en juger des derniers spots, comme celui de la Peugeot 107). Associée à la présence de Canto, elle aura au moins le mérite de faire sourire.
    A noter au passage, l'apparition de l'URL renault.tv . A suivre !

    Les marques disent tout de nous


    L’une des choses qui me fascine relève du pouvoir qu’ont certaines marques pour nous transformer en publicités vivantes.

    Fils de pub

    Il n’y a qu’à regarder le tour de force des marques d’habillement, et en particulier les marques de sportswear, qui réussissent à transformer toute une frange de la population en sucettes JCDecaux animées. Si on regarde l’impact que peuvent avoir dans une cour de récréation un T-shirt Nike ou une veste Adidas sur l’ensemble des personnes environnantes, on comprend vite l’ampleur du phénomène. Certes ce n’est pas nouveau, la contagion par effet de mode est une réalité, en particulier chez les cibles plus jeunes. Mais c’est pour le moins intéressant de constater que dans une société où la pub a souvent une très mauvaise image (si, si, c’est la pub qui est la cause de l’obésité de nos gamins, et qui façonne dans l’esprit des plus faibles un cerveau malléable propice à une consommation immodérée !), plus personne ne s’offusque de voir quelqu’un arborer un vêtement sur lequel un logo absolument énorme vient prendre place. A croire que plus le logo est grand, plus la fringue est un "must-have" chez certains…

    Signe d’appartenance communautaire ou volonté d’afficher un statut social ? Pas forcément. Il y a des marques aujourd’hui qui ont su mieux que d’autres se transformer pour devenir des icônes, et ainsi dépasser le stade de la relation purement commerciale qu’elles peuvent avoir avec leurs clients.

    On verra très peu de gens enfiler un T-shirt Total ou Vivendi (sauf quelques managers en mal de promotion qui veulent se faire bien voir en étant les plus corporate de la boîte…). Bien que ces marques soient fortes et puissantes, elles ne sont pas des plus aimées des Français (c’est le moins que l’on puisse dire). Pas mieux du côté de Cillit Bang ou de Always Ultra, qui de toute évidence ne sont absolument pas des marques sexy auxquelles on pourrait s’attacher.

    Dis moi quelles sont tes marques, je te dirai qui tu es !

    En fait, si l’on creuse plus loin, on s’aperçoit que les marques nous façonnent. Elles sont une part de notre identité, et elles influent sur notre relation à ce qui nous entoure. On a chacun notre préférence entre Orange, SFR ou Bouygues. L’un va se sentir plus proche de Renault que de Peugeot, l’autre préfèrera acheter un portable Sony plutôt qu’un Dell. Le choix sera conditionné par l’affinité de chacun avec l’univers de la marque, son histoire, ses actions, ses produits, sa communication, ou encore son impact social, politique ou écologique.

    L’enjeu de la fidélisation d’une clientèle dépasse donc la simple relation d’achat/vente. Une marque est évocatrice de tout un univers, un corpus de valeurs auquel on se rattache plus ou moins. Apple est un cas exemplaire. Synonyme de technologie, de design, d’avant-garde, elle est aussi teintée d’un soupçon d’élitisme (et depuis peu d’écologie, merci Greenpeace) qui ont contribué avec le lancement de produits particulièrement réussis, à transformer la marque en mythe. Les meilleurs ambassadeurs d’Apple et de ses produits seront incontestablement tous ses usagers.

    Revenons à des cas moins flagrants. La préférence d’une marque ne se traduit pas forcément par la possession de l’un de ses produits. Ainsi, lorsque l’on pose la question à quelqu’un de savoir quelles marques le défini le plus, on s’aperçoit que ses réponses feront davantage ressortir un style de vie ou une ambition, et non pas la liste des marques dont il est client. En fait, les marques sont une sorte de portrait chinois de chacun de nous, qui évolue au fil des ans, et qui peut en dire long sur qui nous sommes.

    Je vous renvoie vers le site 5brand qui vous propose de faire votre portrait au travers de cinq marques. C’est intéressant de voir quelles sont les marques que les gens choisissent pour les définir (le top 5 est constitué de Google, Converse, Coca-Cola, Apple et Adidas)… Pour ma part, mes 5 marques sont Apple, Aston Martin, LVMH, Renault, Air France. Je vous fais grâce de l’analyse psychologique de comptoir qui en découle…

    Pour finir, je vous laisse méditer sur une citation de Paul Feldwick de DDB qui disait : “A brand is simply a collection of perceptions in the mind of the consumers”. Pas faux.

    Jeter son budget comm' par la fenêtre


    Dans la série « les pubs du métro qui font mal », je vous soumets celle-ci, pour SODEMA (une enseigne qui vend de la fenêtre en veux-tu en voilà) qui obtient d’emblée grâce à cette annonce, une mention spéciale pour « incitation au suicide de créatifs ». Encore un bel exemple (ou pas) qui prouve que l'on peut avoir plus de 3500 clients avec un discours à la Calimero et pas de créa (certainement aussi grâce à une force de vente bénéficiant d'un budget plus conséquent que celui de la comm')…

    Sodema l'affirme avec fierté : "ON NOUS CRITIQUE ! Que notre promotion est M.....et facile". On s’en émouvrait presque en lisant tout en bas "Trêves de commentaires ! Merci à tous !"

    On leur doit tout, ne les oubliez pas. Sur ce, je vais me jeter par ma fenêtre.
    Merci à Jean-François, qui a déniché cette merveille :)

    Invicta : la pub Dupire


    Peu d’entre vous j’en suis sûr seront passés à côté de la publicité en 4X3 dans le métro parisien pour les poêles à bois Invicta. La création met en avant le PDG d’Invicta, Jean-Pierre Dupire. Jusque-là on peut trouver ça judicieux dans un moment où les consommateurs cherchent des repères et peuvent éprouver le besoin de s’identifier à une personne. Sauf que le PDG en l’occurrence est apparemment un senior dynamique et quelque peu décalé qui arbore des dreadlocks poivre et sel qui dénotent dans le paysage publicitaire français (je rappelle pour ceux qui on perdu le fil qu’on cherche à vendre des poêles à bois !). Avec ses lunettes, on frise le look du revival des ZZ-Top qui reviendraient pour un concert ultime au Stade de France… Jean-Pierre Dupire qu’il s’appelle, ça ne s’invente pas… Son portrait occupe la moitié de l’affiche, presque au détriment de ses produits, et s’autorise même de signer sa campagne, à la manière d’un autographe de champion du monde de football.

    Le slogan relève lui aussi de la publicité surnaturelle : « Toujours de bons poêles ! ». En même temps, un concepteur rédacteur doit bien faire ses armes avant de pouvoir pondre un « What Else ? » ou un « Parce que je le vaux bien ! »… Enfin, pour parachever de convaincre le chaland, Invicta vend son origine contrôlée avec un soupçon d’entreprenariat patriotique complètement "cocorico touch". Sous les poêles (les produits que l’on vend ici et qui prennent moins de place sur l’affiche que Jean-Pierre) on peut lire « le sourire de l’industrie française », renvoyant au sourire bright du PDG d’Invicta. Ça pour le coup, ça ENVOIE DU BOIS ! Dans une conjoncture économique des plus moroses, on mettra tout de même une mention spéciale pour le ton résolument anti-sinistrose de cette pub !

    Que retient-on de cette pub ? Il n’y a qu’à tendre l’oreille. Ainsi je vous livre les commentaires sans appel de quelques étudiantes sur le quai du métro il y a quelques semaines : « Cette pub est quand même vachement mal foutue ! En plus le ringard là, il est quand même vachement mégalo avec son look de rock star à moitié has been : il prend toute la place et se paie même le luxe de signer sa pub ! ». Une autre lui répond, et semble vouloir lui montrer qu’elle s’y connaît un peu en pub : « C’est clair. C’est vraiment naze de mettre aussi peu en avant ses produits ! Et l’accroche, elle est carrément pourrie, genre le jeu de mots victime de la crise… Ça doit être une agence low cost ou un truc comme ça qui leur a vendu l’idée… ».

    Là on s’aperçoit qu’aussi naïve soit-elle, cette campagne a au moins le mérite de faire parler d’elle (et du PDG de la marque…). Sans elle, qui saurait dire ce qu’est Invicta ? Personne, sans aucun doute. Les passants ont tous remarqué la campagne, et les professionnels se sont aussitôt emparés du phénomène pour essayer de la comprendre. Je vous laisse le soin de lire les avis mitigés recensés dans l’article consacré à la campagne Invicta dans le Stratégies n°1534 du 26 février 09. L’agence Scripto à l’origine de ce buzz l’assume plutôt bien, mais force est de constater que certains autres professionnels se posent la question de l’efficacité d’une campagne mettant en scène un post-soixante-huitard décalé pour vendre des poêles à bois.

    Alors ? Ridicule ou audacieuse ? Chacun se fera son idée. En ce qui me concerne, je pense que le pari de l’audace est souvent le bon choix…

    Exercice de style



    Projet de réalisation d'un magazine sur les arts graphiques et numériques, dans le cadre de ma 4e année à l'ISCOM... Au passage si quelqu'un a besoin d'un graphiste en free-lance, n'hésitez pas à me contacter !

    Merci à tous !

    Aujourd'hui, Z-Factory a franchi la barre des 1 000 visites. Tout cela en un peu plus d'un mois. L'occasion pour moi de remercier tous les lecteurs. N'hésitez pas à me faire part de vos remarques ou des sujets que vous aimeriez voir traités ici.


    D'autres articles vont suivre rapidement, stay tuned !

    Détournement de logos

    La reconnaissance de la notoriété d'une marque passe sans doute aussi par le fait de voir parodier certains de ses attributs, à commencer par son logo... Etienne Ruzé en a plus de 200 a son actif, dont voici quelques exemples croustillants... Enjoy !



    Source : Pubard's blog

    Moins de pub, pas que sur le service public...

    La publicité ne connaît pas la crise. Nan j'déconne ! Les derniers chiffres de TNS Media Intelligence ne rassureront personne. La pub accuse aussi le coup, et ça c'est pour les quelques irréductibles qui en doutaient encore.

    Pour le mois de février 2009, tous les médias sont concernés, à commencer par
    la presse, -12,8% du CA, la radio, -5,1% du CA (-6,2% pour les radios musicales), la télévision elle aussi voit son CA chuter de 8,7%, avec un retentissant -18,5% pour les chaînes historiques !
    le marché s'effondre également sur le secteur de la publicité extérieure (-18,6%), et le cinéma chute de 22,8%, alors même que la fréquentation des salles était en hausse.

    Les chiffres en volume évidemment ne sont pas plus optimistes. En février toujours, la presse enregistrait une baisse du nombre d'annonces publiées de -18,8% sur un an (-21,1% pour la presse magazine). On comptait également 7,9% de secondes de publicité en moins à la radio sur la même période. la télévision quant à elle sauve les meubles avec une quasi stagnation à 0,7%, grâce à la TNT qui à elle seule faisait sur un an +9,4%...

    Va falloir tenir bon, il paraît que la crise va durer...
    (Sources : TNS Media intelligence et CB News)

    On a tous été des créatifs


    Beaucoup d’entre nous (ça t’inclue toi, le lecteur) affectionnent les pubs créatives, fruits d’une analyse juste, actuelle et objective de la cible, construites autour d’une stratégie imparable, et mises au monde grâce à la persévérance de certains commerciaux en agences et à quelques trop rares annonceurs audacieux.

    Le déclic qui fera qu’une idée méritera peut-être un Lion d’Or ou une Loutre d’Argent (ça c’est pour un hypothétique festival de la pub créative à Vesoul) n’est pas évident à avoir. Un brainstorming géant ne suffit pas forcément à trouver un concept créatif fort, alors que parfois une idée peut germer au bord d’une cuvette de toilettes.

    Certains diront que c’est un métier avant tout, et que tout le monde ne peut pas s’improviser « créa ». C’est pas faux, mais c’est pas totalement vrai. La créativité est quelque chose que l’on a placée à l’intérieur de nous-mêmes et qui se révèle de façon aléatoire. Le tout étant de savoir la stimuler, l’entraîner et la développer. Se ressourcer dans des lieux d’inspiration divers est une pratique commune (souvent l’occasion aussi pour des créas stars de faire passer en notes de frais un séjour (ré)créatif de deux mois à Barcelone, New York ou Tokyo, selon les moyens de l’agence). Qu’il s’agisse de sorties culturelles (pas mondaines, culturelles !) ou de dépaysements à but professionnel, chacun trouvera une solution appropriée pour faire le plein d’idées, ou pour faire le vide (c’est selon).

    Si quelques créatifs de renom peuvent se permettre de faire monter les enchères au moment de changer d’agence, c’est certainement qu’ils ont une faculté à faire tourner leur fabrique à idées intra-crânienne de façon remarquable. Au-delà de la question de la frilosité des annonceurs et de l’autocensure des agences (oui, ça existe), on peut se poser la question de ce qu’il advient de tous les autres créas de l’univers de la pub. Sont-ils juste des éternels incompris ? Est-ce la faute aux commerciaux si les meilleurs créas ne sont pas celles qui sont vendues au final ?

    Aujourd’hui un client n’achète pas une idée. Encore moins une présentation. Ce qu’il veut, c’est un retour sur investissement, en gros comprendre quel sera son intérêt à choisir une stratégie plutôt qu’une autre. Ça c’est pour notre lot quotidien à tous. Dès lors, si on part de ce postulat, la théorie voudrait qu’un bon commercial avec une présentation béton (mettant en avant le bénéfice apporté à la marque) puisse tout de même vendre un concept créatif fort…
    Reste qu’on ne l’a toujours pas trouvée, cette idée qui va bouleverser la planète et générer des retombées du tonnerre pour notre cher annonceur ! Alors c’est quoi la solution ?

    En y réfléchissant, on se rend compte qu’on a tous été créatifs un jour. Plusieurs années durant même ! Cette période de forte activité créative génératrice de concepts ultra-précurseurs que tout le monde ne comprend pas toujours à un nom : ça s’appelle l’Enfance.

    Vous vous rappelez avoir fait dévorer votre Playmobil pirate par un chat en peluche reconverti pour le coup en sorte de King Kong d’opérette (et vice-versa) ? Et quand vous avez décidé de redécorer le canapé beige de votre salon rien qu’avec un stylo Bic bleu ou un tube de gouache (même Damidot n’y a pas encore pensé) ? Y’avait de l’idée là-dessous. C’est comme les bâtiments improbables en Légo, la joaillerie low-cost ultra-branchouille en pâtes alimentaires, les aventures passionnantes de Barbie qui doit sauver Bibifoque (qui est poursuivi par Goldorak), ou encore les expériences physiques à base de gel douche, de ketchup et de poils du chien (essayez, ça fait de la potion magique)…
    Encore vierges de tout ce que plus tard nous allions ingurgiter, qu’il s’agisse de morale, de logique, de tout ce que la société propose pour nous façonner en partie l’esprit, nous étions des créatifs.

    C’est peut-être là une des clés pour créas en mal d’idées : replonger dans l’enfance. Il ne s’agit pas de décompenser en faisant un processus de régression mentale (c’est dangereux) mais bien de se sortir du poids de ce qui nous entoure et influe sur notre créativité. C’est d’ailleurs prouvé : les enfants sont capables d’envisager davantage de solutions à un problème posé qu’un adulte (pas dit pour autant que le gamin sache réparer ta bagnole une fois en panne, mais c’est l’idée qui est intéressante ici).

    Pour illustrer mon propos je vous propose une vidéo très explicite :

    Cette jeune fille devrait peut-être tenter un entretien d’embauche tout de suite auprès d’une agence de talents créatifs, qui sait…

    PS : pas facile d'être popotame... Merci à Marian, dénicheur de vidéos ;-)
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