Z-Factory

Le Mondial de l'Automobile n'est pas seulement un énorme enjeu de communication pour les marques. C'est aussi l'occasion pour les politiques de se montrer proches des gens en se montrant dans un événement populaire d'importance, et quelques fois le lieu idéal pour faire passer quelques messages. La seconde journée presse (le 1er octobre, veille de l'ouverture au public) a vu son lot de personnalités politiques attirer les flashs et les caméras...

Nous sommes en fin de matinée le vendredi 1er octobre. Les principales conférences de presse des constructeurs ont eu lieu la veille, et la soirée inaugurale a contraint certains journalistes à rester un peu plus tard au lit ce matin. Les allées sont calmes, chacun flâne paisiblement entre les stands, foulant nonchalamment la moquette rouge du salon.
Soudain le stand Citroën s'affole. Le responsable des hôtes/hôtesses s'agite et promulgue des consignes bien précises : "respectez les distances entre vous, et on fait comme on a dit : jambe droite calée, jambe gauche à l'intérieur". Plusieurs badauds s'interrogent. Va-t-on avoir (à nouveau) la visite du PDG ? A priori non : les autres stands s'affairent également. D'un coup, les journalistes présents s'amassent devant l'entrée du salon.
Je les suis dehors, et vois arriver Jean-Louis Borloo au volant d'une Renault Fluence Z.E. 100% électrique (joli coup de com de la marque). Borloo sort, et tapotant le toit de la voiture s'adresse tout sourire aux journalistes en disant "ça, c'est un des plus beaux résultats du Grenelle !" Chacun fait comme il peut pour faire passer ses messages...
En me retournant j'aperçois un autre Ministre, Christian Estrosi. Lui aussi là pour se faire voir. Mais la vedette est toute autre. Le service de sécurité bouscule les journalistes. Ceux qui ne font pas partie du pool officiel doivent s'écarter. Le Président de la République arrive.

Au bout de l'allée, deux motards ouvrent la voie, suivis de la Vel Satis présidentielle (un modèle exclusif, blindé et rallongé, pas forcément très joli). Le cortège est complété par une dizaine de véhicules officiels, tous foncés, avec gyrophare bleu sur le toit.


Le Président sort de la voiture, les flashs crépitent. Il salue ses ministres présents, la délégation officielle du Salon (avec Louis Schweitzer, président du Mondial, et ex-PDG de Renault).












Le cortège ne reste pas en place plus d'une minute : le programme de Sarkozy est millimétré : passage chez Citroën, Renault et Peugeot, puis retour dans la voiture, la sienne.


Voilà, le Mondial peut reprendre une activité normale. C'est drôle de se retrouver au milieu de tout ça par hasard !
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Plus d'infos :

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