Z-Factory

Depuis le temps que je reporte la rédaction des articles que j'ai en tête, je me devais bien de vous expliquer un peu pourquoi. Et tant mieux, ça faisait suffisamment longtemps que je repoussai l'échéance...

Avoir un blog, ça sous-entend quelques fondamentaux. Le premier, c’est que l’on a quelque chose à partager (raconter sa vie, donner son avis sur tout et n'importe quoi...). Le deuxième, c’est qu’on a envie, besoin, ou a minima que l’on accepte le caractère public de ce que l’on a à dire (je mets de côté ici les blogs privés, destinés à un cercle restreint de proches). Ce qui est intéressant, c’est que sur Internet, lorsque l'on publie quelque chose, cela s’entend à l’échelle mondiale, tout dépendant évidemment de comment Google (et aussi Bing, Yahoo et Wikio…) vous gratifient d’une visibilité digne de ce nom, ou non.

Lorsque j’ai commencé à écrire sur Z-Factory, j’avais l’envie de donner un point de vue, le mien, sur ce qui fait la communication aujourd’hui, la publicité de demain, et tout ce qui touche à l’image des marques, et l'interaction de ces dernières avec les consommateurs (les gentils : vous, moi, nous...). Vient ensuite le temps où l'on se prend vraiment au jeu de l’écriture, et à celui des préceptes de la blogosphère (les échange de liens, commentaires croisés, jusqu’à suivre tous ses potes virtuels sur Twitter) et à tout ce qui rend vivant et visible un blog.

Mais dès lors que l’on prend du plaisir à prendre soin de son blog et de ses lecteurs, cela demande du temps. Beaucoup de temps. Parfois un peu trop même. Des idées d’articles, j’en ai toujours quelques-unes en stock à chaque nouvelle publication. Le problème, c’est que pour écrire quelque chose d’un tant soi peu intéressant, il faut se documenter pour approfondir sa réflexion, écrire, réécrire, illustrer, mettre en page, et enfin en parler autour de soi. Si l’exercice en soi peut souvent être des plus intéressants, il n’en requiert pas moins de la patience…

Tout ça donc, pour expliquer pourquoi ces derniers temps j’ai été absent du blog. Rassurez-vous, j’ai toujours envie de partager plein de choses avec vous. C’est juste qu’entre les charrettes en agence et les week-ends travaillés, les occasions m’ont un peu manqué…

En fait, ce n’est peut-être pas la seule et unique raison valable… Il y a des moments (et quand on cherche bien, les occasions ne sont pas si rares) où il nous suffirait de réaliser que chacun est maître de son propre temps, et ainsi en profiter pour faire ce dont on a envie, ou pire, pour faire ce que l’on est obligé de faire (pour moi la liste est longue : tout ce qui touche à l’administratif, aux impôts, aux comptes, ça m’angoisse).

Si je veux être un minimum objectif avec vous, je dois avouer être quelques fois victime d’une pathologie particulière, qui affecte ce blog à certaines périodes : la procrastination. Selon Wikipedia, la « procrastination est un terme relatif à la psychologie, qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de gratification immédiate. »

Enfin je peux mettre un mot sur ce qui me pousse par moments à remettre les choses au lendemain. Quoi qu’il en soit, je suis en train de préparer de nouveaux articles, pour vous bien sûr, mais aussi pour tenter de conjurer une fausse fatalité qui pourrait affecter le blog…

Peut-être que cela explique en partie la migration de certains blogueurs vers des solutions moins chronophages comme le micro-blogging (Twitter et consorts) ? C'est sûr que faire passer un message en 140 caractères est plus facile à intégrer dans son quotidien, même si celui-ci est bien rempli. Pour autant, pour concilier ce blog et son Twitter éponyme, je ne dénigre en aucun cas ce service, qui offre des possibilités intéressantes et assez complémentaires des autres outils du web. D'ailleurs, n'hésitez pas à (re)tweeter l'article que vous lisez présentement ;-)

Merci en tout cas : rien que de vous en avoir parlé me fait du bien (et tout ça en économisant 150 euros de consultation chez un spécialiste). Il ne me reste plus qu’à me motiver pour renouveler ma carte Vitale, remplir ma déclaration d’impôts, gérer mon compte bancaire, etc.

À moins que je ne décide de remettre ça à demain ?