Twitter : pour quoi et pour qui ?


Twitter prend de plus en plus de sens sur Internet aujourd'hui. L'Ifop nous apprend par cette étude que 28 % des internautes français connaissent Twitter. Le développement de sa notoriété est énorme : l’année dernière, seuls 4% le connaissaient.

Moi-même il y a six mois, je ne voyais pas l'intérêt d'un service se contentant de proposer l'équivalent d'un "statut" Facebook. Car c'est comme ça que l'on nous présentait Twitter à l'époque, ne sachant pas vraiment quels autres arguments avancer...

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[Vintage pépite] Volkswagen Beetle, Ooh ya !

Aujourd'hui j'inaugure une nouvelle catégorie sur ce blog : les "Vintage pépites" du jour. Le principe ? une pub "pépite", trouvée parmi les innombrables campagnes décalées dont le web regorge, mais dont on n'a pas encore parlé à outrance dans la blogosphère... Si vous en trouvez qui valent le coup, n'hésitez pas à me les envoyer !



Celle que je vous propose ici me particulièrement marrer, et c'est avec beaucoup de plaisir que je la partage avec vous. Il s'agit d'une pub pour la Volkswagen New Beetle, sortie en 1998 au Royaume-Uni (d'ailleurs, il n'y a que là-bas que l'on pouvait oser pareille création...). Elle met en scène l'archétype de l'acteur (à moustache) porno allemand des 70's (enfin, j'imagine) découvrant le sex-appeal de la nouvelle voiture du peuple.

L'accroche de ce spot est excellente : "Luckily, certain German exports have improved since the 70's", ce qui donne en Français : "Par chance certains exports allemands ont évolué depuis les années 70".
Vraiment pépite...

I like : l'expo "Sculpture Photographie, un horizon commun"

   

Pour une fois, je ne vais pas vous parler d'une pub ou de la dernière idée qui tue en matière de communication de marque. Non. Je vais vous parler d'une autre forme de communication, qui dispose de lettres de noblesse que nous, communiquants ou "pubeux-friendly" ne sommes pas prêts d'être gratifiés.

En cette banale journée d'automne, je me suis rendu au Domaine de Sceaux dans l'unique objectif de m'aérer la tête après une semaine on ne peut plus chargée (plaignez-moi, j'aime ça). Le topo est rapide : joli petit parc avec un joli petit château (et tout près, une jolie petite terrasse proposant crêpes, gaufres et autres délectations de fin d'après-midi (là c'est bon, vous n'avez plus besoin de me plaindre...).
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(La main de) Thierry Henry déchaîne les passions sur le Net


Je ne reviendrai pas sur le match de mercredi soir, si ce n’est sur le désormais fameux incident dit de « la main de Dieu » , qui a frisé l’incident diplomatique. Ce qui retient mon attention n’est pas tant la reprise (évidente) par tous les médias de l’affaire de la main de Thierry Henry, mais plutôt le déferlement de messages d’indignation (souvent), de soulagement (souvent aussi) ou de honte (parfois), en tout cas du côté des utilisateurs français de Facebook.

Sur Twitter les tags « Henry », « handball » et « cheat » sont rapidement devenus les plus sollicités dans le moteur de recherche.

Ce qui est carrément hallucinant, c’est de voir à quel point cette main a rapidement scindé les médias sociaux en deux : côté Irlandais, on a vu en moins d’une heure le groupe « We Irish hate Thierry Henry (the Cheat) » dépasser les 17 000 fans. À l’heure où je vous écris, il dépasse les 85 000 fans ! Côté Français, on compte déjà plus de 63 000 fans de « La main de Thierry Henry »...

Les Irlandais se lâchent, et l'on ne compte plus les montages photos autour de leur nouvelle tête de Turc. Des parodies de chansons font aussi leur apparition un peu partout sur la toile : « Cheat it » au lieu de « Beat it » de Michael Jackson, ou encore « I hate Henry » sur l'air de « Take on me » de A-Ha. Et visiblement, ce n'est que le début... Le dernier succès du web n'est autre que le jeu-de-main, jeu vidéo en ligne dont l'objectif et de marquer le plus de buts, de la main, évidemment...

Bref, autant de buzz en un seul match de foot, cela relève du cas d’école !
En bonus, voici la reprise de "l'affaire de la main" par Yann Barthès...

[Pub du jour] L'égalité des chances vue par la LICRA



La Licra (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) lance une nouvelle campagne visant à dénoncer les discriminations raciales, et lutter contre la banalisation du racisme. La créa est signée Publicis Conseil et sortira en décembre prochain en affichage. L'idée : dénoncer les discriminations à l’emploi à travers trois visuels de Yann Robert.

Pour une fois, on soulignera le courage de l'agence de vouloir dépasser le politiquement correct...

Nicolas Bordas ou la soirée qui tue



Ça commence par une affinité de fait. Nicolas Bordas (patron de TBWA\France et président de l'AACC) et moi, on partage le même prénom. D’emblée il marque des points. À son invitation, je me rends donc mercredi 28 octobre au Musée Maillol dans le 7e, pour le lancement de son livre L’Idée qui Tue.

En arrivant, plusieurs panneaux font honneur à quelques-unes de ces killer-ideas dont l’auteur fait mention dans son livre. Chacun fait le tour des lieux, espérant croiser une connaissance, ou à des fins de networking professionnel, sans jamais perdre de vue le buffet qui nous nargue au fond dans la salle principale.

Au bout de quelques temps, un mouvement de masse se dirige vers le buffet la salle du fond. Un courageux a dû montrer la voie en demandant sa première coupe de champagne. A cet instant, on se rend compte que cette soirée, c’est the place to be ce soir-là. Tout le gratin (gratiné) de la pub et de la blogosphère française est présent.

Nicolas Bordas prend la parole, et d’emblée avertit l’audience : « si vous pensez assister au lancement d’un livre, vous vous trompez. Vraiment. Si vous êtes ici, c’est pour assister au lancement d’une idée, dont le livre est le média, le canal de diffusion ». OK, le ton est donné.

Notre hôte se lance en préambule dans des remerciements à ceux qui ont permis que ce livre existe. Puis, balayant du regard la salle, il salue certains de ceux qui lui ont fait honneur en répondant présent à son invitation. À ce moment, on découvre la présence de Jean-Marie Dru, et de l’ensemble de l’état major de TBWA, Daniel Morel, CEO de Wunderman, des pontes de chez Ogilvy et autres agences renommées. François Kermoal, Directeur de la rédaction de Stratégies est présent également, mais ceux qui attirent les convoitises sont surtout les bloggeurs : Cyril Attias et Grégory Pouy sont là (parmi d’autres), et on les a reconnu !

L’auteur poursuit son discours en nous résumant les grandes parties de son livre. D’ailleurs, il s’y emploie « de façon à ce que les personnes présentes puissent parler du livre sans l’avoir lu » (On est dans la comm ou on l’est pas !).

En fait, Nicolas Bordas partage la tête d’affiche de la soirée avec Serge Poliakoff (non, ce n’est pas le père de la marque de Vodka éponyme), exposé en ce moment au musée, et que certains confondent avec le vieil homme debout derrière le stand de l’éditeur, Eyrolles, où des piles de livres attendent de trouver preneur. En même temps, l’homme en question est stationné juste devant un énorme écriteau avec le nom de l’artiste écrit en capitales…

Au tour du buffet de voler la vedette à Bordas. C’est à ça qu’on voit si un éditeur croit en un livre ou non. Pour le coup, ils doivent être confiants, puisque l’ensemble du buffet (champagne compris) est signé Lenôtre. Non, je ne vous ferais pas l'affront de rentrer plus dans les détails…

En tout cas, muni de ma coupe de champagne, je partais à la rencontre de tous ces inconnus ou de ces intouchables, tentant de faire connaissance, avec parfois l'espoir d’échanger des cartes de visite. Malgré mon entrain, il faut reconnaître qu’à plusieurs reprises je me demandais pourquoi diable on ne peut pas tagguer les gens dans la vraie vie, comme sur FB : ça nous permettrait au moins de savoir à qui l’on s’adresse, qui on vient de bousculer par inadvertance, et surtout, qui on devrait absolument accoster parce qu’il ou elle le vaut bien.
 
Une fois les mondanités sur le point de s’essouffler,  il fut temps pour moi de me saisir de mes 18 euros pour aller voir Serge Poliakoff (le mec derrière le stand, dont personne ne connaît le vrai nom, du coup) pour lui demander un exemplaire de L’idée qui tue.

Ça y est, je peux aller voir Nicolas Bordas et lui demander une dédicace (on est aussi là pour ça…). À ce moment, j’entends un courageux risquer une vanne (je vous jure, elle est pas de moi) : « C’est drôle de sortir un bouquin aux éditions Eyrolles quand on s’appelle Bordas ! » Personne ne relève ; tant mieux.

Quoiqu’il en soit, c’est agréable et surprenant de voir le patron de TBWA ouvert, attentif, accessible. On comprend alors que tous les influents de la pub ne sont pas forcément tous arrogants et auto centrés. « Peut-être qu’on aura l’occasion de se recroiser un jour ? » Ce sera avec plaisir. En attendant je vais m’atteler à la lecture du fameux bouquin (et je vous tiens au courant !)…

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